vendredi, décembre 15, 2023

Economie

La situation géographique du département d’Arrah en zone forestière, lui permet de bénéficier d’une pluviométrie abondante, d’un important couvert végétal et des sols très fertiles(ferralitiques).Toutes ces conditions favorisent le développement de diverses activités agricoles. Le département d’Arrah est une zone à population exclusivement rurale (plusde60%delapopulation active), c’est pourquoi son économie comme toutes les localités du sud forestier est basée sur le secteur primaire dominé par l’agriculture. L’agriculture est donc la principale activité économique de la circonscription. Cette zone pionnière des cultures agricoles commerciales, développe notamment des cultures comme le binôme café-cacao qui a permis à la région du Moronou d’être l’ancienne ‘’boucle du cacao’’. Avec le développement de l’économie agricole aujourd’hui, à ces cultures, s’ajoutent les spéculations nouvelles telles que l’hévéa, le palmier à huile et le teck. La forte production de cacao de la région, a permis à l’un des fils d’Arrah M. AHOUO Tanoh d’être le meilleur producteur de cacao de la Côte d’Ivoire pour la campagne 2019-2020. Située en zone forestière, on y cultive également l’igname, la banane plantain, le manioc, le taro, l’arachide, le riz et les légumes pour lesquels Arrah demeure une zone importante de production. Ces cultures vivrières somme toute sont des facteurs qui permettent de répondre à la question de l’autosuffisance alimentaire. Cependant, les braves populations paysannes sont confrontées à de nombreuses difficultés surtout en ce qui concerne l’acheminement de leurs récoltes des campements vers le village. Ces difficultés sont liées à l’état impraticable des routes en temps de pluies. Outre les activités agricoles, on distingue dans le département d’Arrah la pratique de l’élevage qui se développe de plus en plus ces dernières années avec de grandes fermes de poulets et de porcs, mais aussi des parcs d’élevage de bœufs. Il y existe également quelques petites fermes, des étangs piscicoles et des activités de pêche traditionnelle pour l’approvisionnement de la population en poisson. Dans ce département, le secteur secondaire tient une faible place car les industries sont presque inexistantes. On ne distingue que la présence d’une scierie et d’une carrière, mais on dénombre de nombreuses petites unités de transformation de riz (micro-rizeries) qui assurent le décorticage et la commercialisation du riz.